La vague,

Summer in novemberLe vide arrive toujours comme une immense vague…Rester lucide alors que déjà les pourtours dansent et que je divague.

Submergée par le néant, martelée par le questionnement…Donner du sens à ma vie, abandonner le silence qui m’envahit.

La descente n’est pas progressive, elle est fulgurante, une douleur vive qui devient lancinante, l’irrationnel dans toute sa splendeur, un duel sans vainqueur.

Il paraît qu’une fois rentrée chez moi, j’ai le choix d’avoir la paix, mais si le téléphone ne sonne pas, c’est jusqu’à ma propre voix que je peux oublier.

Lutter contre cette lassitude est une douce hérésie, perpétuée par l’habitude…Inutile d’avoir la frousse, attendre l’accalmie.

Quelques jours après, tout s’apaise, plus rien autour ne me rappelle le malaise…Retrouver la volonté, puiser l’énergie, oublier qu’elle a eu un prix.

Recommencer, avancer, persévérer, l’avenir redevient confortable, vos sourires ô combien immuables, vous les alliés, les familiers.

Ne jamais sous estimer ces petits riens qui donnent du courage, ballotés par une mer déchainée c’est eux qui vous ramèneront au rivage.